La confiance- la clé du succès de la race humaine
La confiance- la clé du succès de la race humaine
Traduit, adapté et inspiré du livre :«Start with WHY», de Simon Sinek, aux Éditions Business/Leadership de Portfolio/Penguin
La race humaine a connu beaucoup de succès. Ce n’est pas par sa taille, ni par sa force. … Nous avons réussi par notre habileté à créer des cultures. Les cultures sont des groupes de personnes réunies autour de valeurs et de croyances. Le partage dans un groupe des mêmes valeurs et croyances permet la confiance dans le groupe.
Ainsi nos lointains ancêtres ont pu faire confiance à la communauté de protéger leurs enfants pendant qu’ils s’éloignaient pour chasser et pour explorer leur environnement.
Que nous ayons confiance aux gens qui ont des valeurs et des croyances communes aux nôtres n’est pas en soi une grande révélation. Après tout, nous ne sommes pas amis avec tous, mais avec les gens qui voient le monde comme nous le voyons, qui partagent nos valeurs et croyances.
Les Américains partagent certaines valeurs. Les Français en partagent d’autres. Au Québec, nous avons réussi et avons développé une communauté tissée serrée, comme on dit. Les problèmes d’adaptation d’immigrants qui ne partagent pas les valeurs et les croyances de leur communauté hôte brisent cette confiance.
Pour rétablir la paix sociale, l’immigration doit être axée sur le désir de partager les valeurs et les croyances de la majorité d’accueil. Les États-Unis d’Amérique pendant ses premiers siècles a été cette terre d’accueil dont les valeurs principales étaient la croyance en la liberté de l’être humain, la croyance en un Dieu et en la liberté de religion, la possibilité de tous et chacun de devenir qui il voulait dans la société.
Au Québec, nos valeurs étaient rurales, frugales, laborieuses. La croyance en un Dieu, au devoir de prendre soin de soi et des siens. Mais voilà, avec l’émancipation religieuse et politique des années soixante et l’arrivée de l’État providence des années 80 et 90, les Québécois ne retrouvent plus leurs valeurs communes, et s’ensuit la méfiance qui s’installe dans nos communautés. La charte des valeurs aurait pu aider à refaire un consensus autour de nos valeurs et de nos croyances, mais les ministres du présent gouvernement ont préféré jouer aux Machiavels plutôt que vraiment inspirer les Québécois autour d’un véritable projet de société.
Le leadership, par définition, se veut inspirant. Les chefs d’entreprise doivent créer une culture et y attirer des employés et associés partageant les mêmes valeurs et croyances.